Notre ferme
Notre élevage de bovins
Notre cheptel compte aujourd'hui une trentaine de mères avec leur descendance, mais aussi une trentaine de génisses (jeunes bovins après le sevrage, donc de plus de 5 mois, jusque 3 ans, avant le vêlage) qui assure le renouvellement du troupeau. À côté de cela s'ajoutent des génisses et des bœufs à l'engraissement, sans oublier notre taureau reproducteur et sa relève, soit un total d'environ 110 bovins.
L'ensemble du troupeau dort sur une aire paillée et a accès toute l'année à une aire d'exercice extérieure.
Le bien-être animal est au cœur de nos préoccupations, nos fifilles ont accès à une brosse rotative électrique et même à un ventilateur lors des grandes chaleurs !
Nos bovins sont exclusivement de race vosgienne. Pourquoi ?
Cette race est ici dans son massif, elle est atypique avec sa ligne blanche sur le dos qui rappelle la ligne blanche de l’Alsace Vosges, ses flancs sont noirs et sa tête, ses cuisses et ses épaules sont noires mouchetées. Elle a également un très bon aplomb et est très rustique, qualité nécessaire pour bien se déplacer et résister au changement climatique souvent brusque dans notre région.
Son gabarit de taille moyenne permet également à notre structure de taille familiale d’écouler des carcasses entières par semaine sans avoir trop d'invendus.
Par-dessus tout cela, elle a une viande de bonne qualité, goûteuse, avec un persillé remarquable qui fait la différence.
Aujourd’hui elle répond d’autant plus à notre système de fonctionnement par ses qualités laitières qui sont également très bonnes. Sur notre exploitation, toutes nos mères élèvent facilement 3 veaux sur une lactation (en gros une année), leur propre veau puis elles deviennent mère nourrice de 2 veaux par an que nous achetons chez des éleveurs laitiers (en transformation fromagère) qui n’ont pas de débouchés pour leurs veaux.
Nos vaches pâturent autour de l’étable pendant 5 à 6 mois dans l’année, le reste du temps elles sont nourries grâce à du foin et du regain. Nos génisses montent en estive au pied du Grand Ballon, de début mai à fin octobre (selon les années).
Notre élevage de porcs
Notre atelier porcin est une petite annexe à notre troupeau bovin. Il se constitue de trois lots de 12 porcs présents toute l’année sur l’exploitation. Les porcelets arrivent sur notre ferme à l'âge de 8 semaines, après avoir été sevrés par un collègue du village voisin. Ils seront élevés pendant environ 8 mois dans nos porcheries sur aires paillées totales, nourris exclusivement avec un mélange de céréales produites sur la ferme.
L'alimentation des animaux
Nos animaux, qu’il s’agisse des bovins ou des porcs, sont nourris à 100% avec des aliments produits sur notre exploitation.
Le troupeau de bovins pâture dans nos prairies de plaine et de montagne tant que possible. En période hivernale Raphaël leur prépare tous les deux jours un savoureux mélange d’herbes séchées. Du foin (première coupe d’herbe), du regain (2ème coupe d’herbe), de la luzerne (riche en protéine), un mélange de céréales immatures enrubannées, c’est à dire pas entièrement séchées, mises sous film (riche en protéines et en fibres). Le tout est équilibré avec des céréales moulues (maïs, orge) qui apportent l’énergie nécessaire à nos animaux. Les minéraux sont à disposition des animaux 24h/24 sous forme de sel à lécher.
Nos jeunes veaux sont élevés sous la mère, à raison de deux tétées par jour. Ils ont accès à de l’argile à volonté pour l’équilibre de la flore, et du foin pour l’apport de fibres.
Les porcs sont nourris avec un mélange de céréales (orge et petit pois) et d'eau.
Tout cela demande une variété de plantes à cultiver. Nous produisons sur la ferme, du blé pour la paille nécessaire à l’aire de couchage des animaux, du maïs, de l’orge, des petits pois, de la luzerne, de l’herbe et du métail (céréales immatures) pour l’alimentation des bovins et des porcs. Cela nous permet de faire une rotation sur nos terres et par ce biais de limiter les adventices (mauvaises herbes, donc désherbage) et les maladies (donc moins de fongicide).
Le fumier de nos animaux est revalorisé sur nos terres ce qui permet de réduire les apports d’engrais chimique.
Raphaël s’occupe de tout le secteur des productions végétales et animales, aidé par un apprenti.
La nature étant au cœur de notre métier, nous faisons tout pour la préserver.